dimanche 19 novembre 2017

Obsolescence

Après une brève et courte interruption... pourquoi ne pas ressusciter ce blog oublié et aux oubliettes mmmh?!!

Ça va aussi servir de test pour voir si les followers follow toujours, gnark gnark.

Avec en célébration du grand retour du blog vintage, l'un des sujets les plus électrisants de nos jours: l'obsolescence programmée. Un combat très personnel, perpétuel et acharné, qui me laisse bien souvent insatisfaite et vaincue, avouons-le.

Mais !!! En ce jour venteux et mouillé, je me dois ab-so-lu-ment de narrer cet épisode dominical.

Rien ne va plus à l'appartement car la sécheuse (= sèche-linge) va mal . Elle prend des plombes à sécher, sèche médiocrement et ne présente pourtant aucun symptôme apparent de dysfonctionnement. 

Après avoir envisagé de:
1- La remplacer immédiatement par un modèle hors de prix d'une marque très chère et peut-être à moitié quasi fiable,
2 -  En acheter une cheap et usagée sur Kijiji mais sans garantie aucune,
3 - Joindre le sympathique mais non moins déraisonnable troupeau du Black Friday,

le jour de la sédition n'est finalement pas arrivé. Voici l'option numéro 4, rebelle et insoumise. L'inspection scrupuleuse de sécheuse. Cette "piece of shit" devra me donner une bonne raison pour que je l'abandonne à jamais.

Tiens tiens, regardons d'abord ça.


Ça c'est le filtre à charpie. Quel joli nom.

Ignorante de l'existence de cette pièce, j'apprends en sus qu'il faut la sortir et la nettoyer à chaque séchage.

Hum hum. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Ok, done.


Mais à y regarder de plus près, notamment à l'intérieur de la bête, il faut bien se rendre à l'évidence que les bouloches ont méchamment proliféré. BEAUCOUP de bouloches. Coincées et inaccessibles. AAAAaaaah!

Qui dit problème, dit résolution, dit recherche Google, dit YouTube. Et là force est de constater que s'y réunissent beaucoup de bonnes âmes, généreuses et compétentes, prêtes à partager leur savoir. Et qui plus est, parfois de façon très pédagogue. 

Comme ce monsieur par exemple: https://www.youtube.com/watch?v=MMP7BW1lLs4

Ce qui nous amène à cette étape, le démontage du panneau arrière:


Pas trop compliqué ni trop pénible. Un peu de patience, le bon tournevis et de l'huile de coude. Après quelques contorsions, je peux accéder au conteneur de charpie.

Que dis-je un conteneur.

Un réservoir. Une fosse. Un gouffre!



Un océan de bouloches se tenait bien au chaud ici:


Quel choc mes amis. Je n'en suis toujours pas remise. Mais quelle satisfaction!!!
La sécheuse est libérée. Ce mini-pas vers le renoncement à la surconsommation est gratifiant.

Le moteur de la sécheuse ronronne désormais à qui mieux mieux et le temps de séchage semble être redevenu normal. 

Morale de la journée. Bichonnons et débouchons nos électros 💛

samedi 7 septembre 2013

Roommate

Ah ce matin c'était vraiment une belle matinée ensoleillée.
Une très jolie lumière entrait dans l'appartement. Ça m'a donné envie de tester un peu la température extérieure, de sentir un peu le petit vent frais.






À gauche sur la terrasse, mesdames les herbes aromatiques. Le basilic n'est pas (encore ) refroidi par le mois de septembre.

En haut la vigne qui caracole sur la pergola. À droite le barbecue et le compost.

Une terrasse somme toute agréable et bien paisible...





AaaaAAAAAAAAAAAh !

Un grognement sourd m'a fait tourner le regard et tomber sur ces petits yeux sombres et ce museau humide. J'ai poussé un hurlement lamentable et suis rentrée vite faite dans ma cuisine.
Voici super Raton le nouveau coloc qui s'est installé sous les planches de bois dans le coin droit de la terrasse sans demander l'autorisation.
Ça m'apprendra à stocker ces planches pour soi-disant "fabriquer un banc".
En attendant, c'est Raton qu'en profite.

Alors le problème c'est que je ne sais pas combien de temps il va rester là le coco.
Parce qu'à l'heure qu'il est, il est roulé en boule et dort comme un gros dans son coin.
Ça hiberne les ratons ? Il est pas mal trop en avance lui...

Et il s'est permis de me re-grogner dessus quand je suis allée chercher du basilic.
Non sans m'être armée d'un balai avant, car cette bestiole est finalement impressionnante. En plus j'ai lu sur Internet que certains peuvent avoir la rage.

Super.

Bon alors la suite au prochain épisode. J'espère bien que ce soir, il va sortir de sa cachette pour aller boulotter quelque part... et ne jamais revenir.

Ouais, je sais vous allez dire qu'il est trop mignon et que je suis cruelle.
Mais c'est des vrais pots de colle ces bestioles à Montréal alors pas question de l'adopter...

lundi 11 mars 2013

Noir et Blanc






Le 28 février dernier est tombée de la neige lourde.
Ce nom peu prometteur a pourtant donné à voir un paysage époustouflant, presque féerique. Traverser le parc était un pur ravissement de l'âme et de l'esprit. Une paix ressourçante se dégageait de ce décor enchanteur qui...

Bref. Pour un peu, durant une seconde, on pouvait croire  qu'une bombinette géante de neige artificielle avait été vaporisée partout. Mais non ! De la vraie neige, lourde certes mais bien réelle, s'épanchait presque amoureusement sur toutes les branches des arbres, les clôtures, les statues...

Pas besoin de Instagram ni de filtre noir et blanc. La grande Dame Nature avait travaillé fort pour tous les nuls de la photo. Et bien évidemment, tout le monde a dégainé son téléphone plus ou moins intelligent. Moi avec. Et bam !

Pas arrivée dans les premiers au boulot avec tout ça... Une vraie touriste bouche bée.

Biz bye.

vendredi 22 février 2013

Neige, neige, neige !

Alors là, on ne peut pas vraiment se plaindre.
On ne peut pas vraiment bougonner que "y'a plus de saison ma pauv'dame !"
Car la saison d'hiver est "belle" et bien là cette année à Montréal.
Rien à redire en termes de millimètres de neige tombés et de mercure bien frisquet.

Et peu importe la couche tombée la veille ou la tempête qui sévit le matin, tout le monde continue de circuler : les bus, les taxis, les vélos (sont fous eux) et les piétons... Ou piétonnes ? Car difficile d'identifier les silhouettes sous la capuche emmitouflante, la tête bien souvent baissée et le col remonté, les mains dans les poches et les grosses bottes aux pieds.



Ces matins-là, bien neigeux, y'en a une qui est particulièrement contente. Qui jubile. Qui s'en paye une bonne tranche.
LA GRATTE.
Koissa la gratte ??

C'est une sorte de petit véhicule, la chenillette, qui s'apparente à un mini char, avec un moteur approchant les 2000 chevaux à coup sûr. Alors quand on la voit la première fois, on la trouve plutôt mignonne cette petite voiturette jaune et dynamique. OoooOh, c'est chou.
Et pourtant.

Rapide comme l'éclair, bruyante et terrorisant tous les passants, elle déneige sans pitié ni vergogne les trottoirs de la ville.
Les conducteurs sont de redoutables sadiques qui défoncent tout sur leur passage. Leur kif absolu ? Un vélo oublié par un pauvre citoyen étourdi. Et crac, réduit en bouillie !
Ils s'éclatent les gars j'vous dis. Et gare aux enfants de moins d'un mètre de haut, invisibles et inutiles pour les grattes...
Chuis sûre qu'au permis de conduire de la gratte, les candidats ont droit à des questions éliminatoires du genre "Une vieille dame lente et isolée marche sur le trottoir que vous devez déneiger. Que faites-vous ?".
Pour conduire une gratte, c'est bien clair, il faut être im-pi-to-ya-ble.
Voici une vidéo de gratte de dingo en pleine action. Âmes sensibles s'abstenir...
http://www.youtube.com/watch?v=39V_rvZ7rJs

Et c'est aussi dans ces moments, si l'on est sorti vivant du passage de la gratte bien sûr, que l'on s'auto-félicite de ne pas avoir cédé à la tentation de posséder une voiture. Car il en faut de l'énergie et du courage de bon matin pour extraire le sacrosaint véhicule confortablement niché au creux des 'bancs de neige'. De l'art et la manière de pelleter...
Eheh, moi je vais bosser à pied.

Toutefois, je vous confesse bien humblement que lorsqu'on frôlé les - 40 en soirée au mois de janvier dernier, j'ai arrêté de faire la fierrotte. Les 5 jours de froid intenses ont paru bien longs. Un coup à manger des pâtes tous les soirs car sortir faire les courses devient une vraie plaie. Et quand l'on se pose très sérieusement la question de prendre un taxi pour faire une distance à pied tout à fait ridicule, ça interroge...

Aaaah mais les joies de la neige...
Le w-e dans la nature, avec soleil éclatant et neige fraîche, les chiens menant les traîneaux, la tartiflette au chalet et le ski de fond en direct live sur le lac gelé.

Allez, quelques petites photos façon brochure touristique histoire de vous faire baver un coup.
À tout bientôt.





mardi 4 décembre 2012

Absurde ?!

Qu'écrire et que dire quand il n'y à rien à dire ? Autant écrire pour ne rien dire ?

L'autre soir, je fouinais dans mes photos et j'ai commencé à en sélectionner quelques-unes : des photos que j'aime bien tout bêtement, qui me rappellent des moments passés, qui me rappellent ce que j'ai justement pris en photo et qui m'a fait sourire. Sourire au point de dégainer l'appareil, juste pour garder l'instantané de cette vision... absurde.
Aaah, un peu d'absurde et de non-sens dans ce monde, n'est-il pas ce qui donne du sens à la vie ?
Non, non je n'ai pris aucune drogue... tssss.

Une gigantesque araignée aux fines et longues pattes pointues, presques malsaines. 

Les passants, n'ayant l'air de rien, passent et repassent sous ses 8 hautes pattes de bronze. Tout cela devant une bâtisse aux verrières géométriques osées. 
C'est "Maman", l'oeuvre de Louise Bourgeois, devant le Musée des Beaux-Arts à Ottawa, et hommage à la maman de l'artiste qu'elle aimait tant.
Elle fait partie d'une série d'arachnides, une série de "Mamans", que l'on peut admirer dans plusieurs villes du monde dont Bilbao et Tokyo.
Et n'oubliez pas de lever les yeux, sous son ventre, vous verrez que Maman porte ses oeufs...




Un concert de jazz, au Festival de jazz d'Ottawa, sous la pluie, avec un public assis, sous des parapluies.

C'est dommage un concert en plein air où il pleut non ?
"Peuh !" rétorquent les Canadiens. L'hydrométrie étant assez généreuse dans le pays, ils ne s'en laissent pas démonter pour autant ces gaillards. Hop, on prend le ciré, les bottes, la chaise pliante, le cooler (la glacière) et c'est parti.
Moi, debout, sans ciré,  j'ai trouvé que l'ambiance jazzy en prenait un coup... mais en même temps, c'est pas plus mal que pas de public du tout ?






Une devanture d'un salon de coiffure affiche une publicité drôle et vendeuse (voir panneau vintage en bas à gauche sur la photo).

Quel beau rêve que de se faire remettre des cheveux après une coupe ratée à souhait !
Quelle satisfaction ce serait de dire à la demoiselle qui vous tend le miroir après ces minutes d'angoisse  et d'attente durant la coupe, "non mais dites-don', c'est n'importe quoi, r'mettez-moi tout ça ma p'tite !"
Voilà ce que propose_sur sa vitrine en tout cas_ ce coiffeur montréalais à l'humour bien dosé.
Il s'en est fallu d'un ch.... que je n'y entre...







Une soupe à la citrouille servie dans sa citrouille.

L'action de Grâce, ou Thanksgiving, est assez fêtée au Canada (le 2e lundi d'octobre) tout comme Halloween. Et en tant que bon expatrié franchouillard implanté en Amérique du Nord, l'intégration passe aussi par la célébration de ces événements, qui, on s'entend, sont surtout l'occasion de faire une grosse bouffe bien sympathique entre amis.
"Ça vient d'où déjà Thanksgiving?" s'interroge-t-on intelligemment au cours de la soirée tout en se goinfrant.
Un rapide coup d'oeil sur Wikipédia...
et puis, la soupe c'est sympa mais on a quand même une grosse dinde à s'envoyer après tout ça !






Une caserne de pompiers dans un château.

Ce bâtiment aux allures de château construit en 1905 abrite désormais une des casernes de pompiers de Montréal en plein centre-ville.
C'est assez souvent que l'on voit l'aménagement urbain moderne québécois prendre place en toute décomplexion dans des lieux historiques. Très souvent par exemple, la construction de nouveaux condos (appartement neuf) fleurit dans les anciennes églises, délaissées par des pratiquants de moins en moins nombreux.





Un ascenseur vintage, à la signalétique pour le moins mystérieuse

Bon, il faut qu'on m'explique.
Ok, c'est un ascenseur anglophone certes. Ok, il n'est certainement pas de toute première jeunesse. Mais tout de même ?

Alors notez, en premier lieu, le placement laaargement aléatoire des boutons, avec les étages pairs à gauche et le 1er étage en bas à droite ("hop hop hop et voilà il fait joli ici"). Ah mince, et le 5e étage ? On s'en fout, on n'en met pas.
Puis, si quelqu'un serait assez aimable pour m'expliquer le "DO". Car sur le coup, j'ai trouvé cela assez angoissant ce bouton-là, genre processus de lancement de fusée nucléaire imminent. Attention, compte à rebours, let's go !! 5, 4, 3, 2, 1.... DO !!!
Bon, et alors autant vous dire que cela fait des semaines que je planche sur les 3 lettres 'B', 'U', 'D' qui accompagnent ce charmant tableau....... Pire qu'un scrabble avec mamie.
Vous aurez remarqué que j'ai passé sous silence les petites mollettes bizzaroides et autres étranges boutonneries du haut... C'en est trop. Un maudit casse-tête j'vous dis cet ascenseur. Je ne sais pas comment j'ai fait pour en sortir...

Bien absurdement,
Julie