
Le Québec a d'innombrables qualités, c'est sûr.
L'amabilité, la tolérance et le civisme permanents de ses habitants, une qualité de vie incomparable, un bilinguisme luxueux (on entend fréquemment le double bonjour dans les magasins "Salut, hi !"), tous les magasins ouverts le dimanche, l'animation de la ville de Montréal par -20 C comme par 35 C, les délicieux cafés latte...

La pléthore de chanteuses aux cordes vocales toniques mais au talent inégal, les prix indiqués hors taxes, la définition des repas (le déjeuner qui veut dire petit-déjeuner, le dîner le déjeuner, le souper le dîner) avec des horaires dingos (on soupe à partir de 17h), la construction des routes et des ponts (certainement supervisée par le joueur de poker le plus talentueux de la planète)...
Bon et puis y'a un autre truc très étrange.
Le système métrique. Ce dernier a théoriquement été adopté depuis les années 1970 au Canada mais les habitudes liées au système impérial britannique ont la vie dure. Du coup, c'est mon quotidien qui est dur ! Argh.
Acheter les légumes avec un prix à la livre, s'entendre dire la taille d'une personne en pieds, la longueur d'une étagère en pouces, faire un gâteau avec une tasse de farine et le cuire en Fahrenheit...
Autant vous dire que la tronche de mes premiers gâteaux était pas bien jojo. Et meeeeerde ! Qui veut un croûton pour le dessert ? @%;glub $x^€ !
Avant je ne savais pas faire les conversions métriques. Heureusement, comme dirait Norman, "Maintenant j'ai Google, maintenant j'ai Google, maintenant j'ai Google, Google, Google !"
http://www.youtube.com/watch?v=KMcf2-Ld1yg
Toutes ces mesures me fatiguent je dois bien le dire. Alors suffit de niaiser.
Je fais un break, les dernières vacances remontent à loin.
Grâce au petit tableau comparatif ci-dessous immortalisé en ce mardi 21 février, vous constaterez que la destination a été choisie avec assez peu d'hésitation.
Ok, vendredi ça se gâte mais je ne pars que dimanche :)