lundi 28 novembre 2011

Moving november

Argh, j'aime pas les saisons entre-deux : pas encore de neige, des arbres tout nus, des trottoirs un peu tristes, les we hors de Montréal au ralenti...
...On est un peu dans l'attente...

Malgré toute cette attente, il y a quand même eu un truc rigolo le mois dernier : c'était la moustache season. Pas le bouc, ni le collier, ni la barbe. La moustache !

Devant votre air ébahi, mettons fin à ce suspense terriblement insoutenable. Je m'explique : en novembre chaque année, c'est Movember. Movember défend la cause du cancer de la prostate. Alors, il y a des MoPartés organisés un peu partout durant le mois pour récolter des sous, avec élection de la plus belle moustache. Mais attention, interdiction de tricher en commençant à la faire pousser au mois de mars hein ?

Movember, ça peut être aussi avec les collègues : vous pouvez laisser libre cours à votre pilosité sublabiale, ça met une bonne ambiance Gillette au bureau. J'étais quand même un peu déçue par ma boîte, qui malgré 80% de messieurs, n'a pas lancé de levée de fonds...

Bref, le vaste sujet de la virilité est en jeu au mois de novembre. Et c'est plutôt drôle car ça alimente des sujets de conversation et crée des comparaisons à n'en plus finir : certains partent d'emblée battus dans la compétition, d'autres avec une injuste longueur d'avance (oh oh jeu de mots). Et puis en croisant les gars dans la rue, on se demande toujours en souriant : "Tiens, lui, il doit participer à Movember... hum, ou alors il affiche un look tout à fait personnel..."

Je blagouille avec tout ça mais il n'y en a pas que pour les Mobros. Les MoSistas sont les bienvenues : je me suis donc fabriquée une fausse moustache pour la soirée de la fin du mois. Verdict, le carton et le scotch sous le nez c'est pas très confort. Et surtout la bière devient très difficile à boire.

Allez j'arrête avec cette histoire de moustache, vous allez croire que je fais une fixette (eh eh c'est parce que le monsieur sur l'affiche promo est trop hot !) Mais sachez que l'événement est mondial et annuel.
http://www.movember.com/?reset=1


Le brunch de samedi dernier me donne l'occasion de continuer ce post très cru local. Non seulement, le Café scandinave Ellefsen (coin St Denis, St Zotique) est une super adresse montréalaise pour aller prendre un café ou lire un peu de presse mais en plus de cela, ils m'ont servi la meilleure poutine que j'ai jamais mangée.

Oui, allez, il faut bien que j'aborde au moins une fois ce sujet Ô combien brûlant. Que je vous présente un peu la fierté culinaire québécoise incarnée en ce plat. Que je parle ne serait-ce que durant quelques lignes de ce fameux mets régional, composé de frites, fromage et sauce brune à la viande.
Et voilà, je vois déjà les grimaces, les berk, les protestations bruyantes et les hauts-le-coeur !


Pourtant la carte du Café Ellefsen propose une poutine norvégienne, donc revisitée, mais absolument divine : boulettes parfumées au fenouil, frites et sauce maison, cheddar vieilli. Un régal, mmmmmh !
Pour ceux que ce sujet a mis en appétit, je vous rappelle que mon appartement accueille avec plaisir les invités à Montréal, envoyez-moi vos dates :)

Des bises







vendredi 4 novembre 2011

Valse des saisons

Novembre déjà. Dans quelques jours, je soufflerai ma bougie de 1 an au Québec.
Point de nostalgie car qui dit novembre dit des feuilles (eh oui, les feuilles ça change tout).

Enfin bon, il faut pas se louper sur le w-e couleurs : une semaine trop tôt et toutes les feuilles sont vertes, il fait 30 degrés et vous pouvez ranger votre pola. Une semaine trop tard, les arbres n'ont plus AUCUNE feuille, le paysage n'est pas pantoute multicolore et votre pola gèle car il fait déjà -10° .


Ahahah. Heureusement le timing n'était pas mauvais du tout le dimanche 16 octobre et le pola a tourné a plein tube. Prenez un lac quelconque, accompagné de son Mont. Le tout à 40 minutes de voiture de Montréal. Agrémentez de quelques dodues Bernaches, entendez les oies du Canada.
Et hop, voilà un bon dimanche touristico-nature feuillu. 



Sinon, même après un an ici, la composition des étiquettes alimentaires n'en finit pas de me surprendre. Et au choix, soit de me faire rire aux larmes, soit de me faire pleurer pour de bon... Tellement ça fait peur.


Du jus d'orange avec des capsules de poisson, de la crème de tartre en paquet et des écrous d'arbre dans le cacao. Miam.

Bon, et pour sécher mes larmes, rien de tel qu'une bonne petite vidéo de Norman. Pour ceux qui connaissent, vous pouvez fermer votre ordinateur, pour les autres, à découvrir absolument, c'est fameux : ce p'tit gars fait des drôles de vidéos maison et c'est généralement réussi... Vive le web.