mardi 21 février 2012

Avant, je ne savais pas faire les conversions métriques


Le Québec a d'innombrables qualités, c'est sûr.
L'amabilité, la tolérance et le civisme permanents de ses habitants, une qualité de vie incomparable, un bilinguisme luxueux (on entend fréquemment le double bonjour dans les magasins "Salut, hi !"), tous les magasins ouverts le dimanche, l'animation de la ville de Montréal par -20 C comme par 35 C, les délicieux cafés latte...


Le Québec a ses multiples bizarreries, c'est certain.
La pléthore de chanteuses aux cordes vocales toniques mais au talent inégal, les prix indiqués hors taxes, la définition des repas (le déjeuner qui veut dire petit-déjeuner, le dîner le déjeuner, le souper le dîner) avec des horaires dingos (on soupe à partir de 17h), la construction des routes et des ponts (certainement supervisée par le joueur de poker le plus talentueux de la planète)...

Bon et puis y'a un autre truc très étrange.

Le système métrique. Ce dernier a théoriquement été adopté depuis les années 1970 au Canada mais les habitudes liées au système impérial britannique ont la vie dure. Du coup, c'est mon quotidien qui est dur ! Argh.

Acheter les légumes avec un prix à la livre, s'entendre dire la taille d'une personne en pieds, la longueur d'une étagère en pouces, faire un gâteau avec une tasse de farine et le cuire en Fahrenheit...
Autant vous dire que la tronche de mes premiers gâteaux était pas bien jojo. Et meeeeerde ! Qui veut un croûton pour le dessert ?  @%;glub $x^€ !

Avant je ne savais pas faire les conversions métriques. Heureusement, comme dirait Norman, "Maintenant j'ai Google, maintenant j'ai Google, maintenant j'ai Google, Google, Google !"
http://www.youtube.com/watch?v=KMcf2-Ld1yg

Toutes ces mesures me fatiguent je dois bien le dire. Alors suffit de niaiser.
Je fais un break, les dernières vacances remontent à loin.
Grâce au petit tableau comparatif ci-dessous immortalisé en ce mardi 21 février, vous constaterez que la destination a été choisie avec assez peu d'hésitation.


Ok, vendredi ça se gâte mais je ne pars que dimanche :)
Bises !

lundi 6 février 2012

Blanc de blancs

Le mois de février est pas le plus facile-facile à passer.
L'hiver est largement entamé et pourtant point encore fini. Mais on lorgne déjà vers les beaux jours.
Patience...

Vu qu'une vague de froid saisit l'Europe et nous vole la vedette, je me devais de vous faire parvenir quelques clichés plus blancs que blanc.




Blanc.
Cette histoire de blanc de blancs me donne la pépie [Transition douteuse et houleuse, c'est évident].

Car je suis prête à payer ici, et pas beaucoup plus cher d'ailleurs, mon reblochon fermier de Savoie, mon chèvre au lait cru, ma baguette et ma rosette de Lyon quand je n'en puis plus.
Produits importés et adorés que l'on trouve sans grande difficulté à Montréal.

Mais alors l'alcool... Mes aïeux !

Il faut un solide compte en banque pour le consommer sans vraiment de modération...
Enfin en modération normale quoi.






Ce petit aperçu du site web de la SAQ (Société des Alcools du Québec) montre bien que cette dernière s'envoie quelques dollars derrière la cravate avec sa taxation sur ces délicates boissons qui contiennent de l'éthanol.



Paraît-il que ça sert le service public.
Bon.
Mouais.
Pfff.


En plus d'en plus, on ne peut plus acheter d'alcool à 23h nulle part.
Ça m'est arrivé une seule fois de réussir à acheter 2 bières à 23h10 chez un dépanneur.
Un sentiment de transgression inouï. Plutôt étrange.

C'est cela : non seulement vous raquez, mais vous devez raquer tôt.
Bref. Je me plains haut et fort, en bonne râleuse française, mais je ne me plains pas si fort car pour nos voisins ontariens, c'est 21h.

Tchin' tchin' !