mercredi 20 avril 2011

Vilains votes volatils

J'ai cru comprendre que les résultats des cantonales en France n'ont pas réjoui grand monde.
Pour se remonter le moral, rien de tel qu'un bon Philippe Katerine, qui en 2005 déjà, était quand même drôlement inspiré dans son album Robots après tout... Oui, drôlement, mieux vaut en rire non ?




Au Canada et au Québec, c'est pas non plus la panacée : Stefen Harper est l'actuel Premier Ministre du Canada et Chef du Parti Conservateur. Mmmmh, j'ai la sensation qu'il y a deux mots qui sonnent pas très bien : chef et conservateur.

En face ? Les libéraux.

Il y a bien le Bloc québécois qui rallie beaucoup de monde ici.
Sauf que ce parti n'est implanté qu'au Québec, et le Québec, qui plus est le Québec francophone, ce n'est pas le Canada.
Aie aie aie.
Ce qui est particulier dans le pays, c'est que les élections fédérales peuvent être déclenchées un peu quand les pouvoirs le décident, c'est assez aléatoire : les prochaines, les 41e du pays pour être précise, seront le 2 mai... A suivre donc.

Sinon, au rayon de la morosité, je pourrais vous parler de la météo. Car en ce moment, ça met tout le monde de TRÈS TRÈS mauvaise humeur. Le mercure fait sa petite crise. La grêle s'en mêle. Adieu vélo, bonjours auto.
Alors que l'an passé, on en était déjà au 4e barbecue de l'année à la même date. On peut toujours congeler ses chipos dirait-on.

Pour la peine, départ vendredi vers le sud pour un we de Pâques de 4 jours : Boston (Massachussets). Et pas la peine de m'envoyer les prévisions météo américaines pour les prochains jours, je ne veux RIEN savoir, na !

xoxo

lundi 18 avril 2011

Tradition(s)

Mars et avril, c'est le temps des sucres.
Kessedonk ?

A l'équinoxe de printemps (oui, moi aussi j'oublie toujours ce que veut dire ce mot, "équinoxe", mais il est beau), avec le réchauffement des températures, la sève monte dans les érables pendant seulement quelques semaines (le raccourci pédagogique est voulu, sinon les histoires de fibres de bois, d'amidon et d'air comprimé dans le tronc, ça vous plombe un blog).

Donc, une entaille dans le tronc et hop, on récupère l'eau d'érable. Non, c'est quand même pas déjà fini, ce serait trop facile, pas encore le moment des pancakes.
D'abord, il faut faire chauffer et évaporer cette eau pour qu'elle se transforme en sirop. Et pi, il en faut de l'eau d'érable, alors allons-y pour les entailles et les seaux : 40 litres de sève pour un litre de sirop.

Les cabanes à sucre et les érablières se visitent un peu partout dans la région du Québec. Mais surtout, elles permettent de se régaler au cours d'un repas typique où le sirop d'érable trône sur la table et dans l'assiette : fèves au lard cuites dans le sirop, omelette soufflée, oreilles de crisse (lard frit), tourtière, grands-pères dans le sirop (une espèce de brioche noyée de sirop, un délice) etc etc.
Le petit pot de sirop est laissé à discrétion pour les gourmands....

Pfffiou, après tout ça, c'est du pur glucose qui circule dans vos artères. Et pour se sentir mieux, vous faites mine de vous intéresser aux érables derrière la cabane, en prenant l'air frais et puis genre pour faire style je veux tout savoir sur le sirop d'érable.
Grave erreur ! Une madame vous attend avec un seau tout plein de sirop bien épais et vous propose une tire d'érable (vous vous souvenez, le bâtonnet qu'on roule autour du sirop étalé sur de la neige fraîche). 
Maintenant que vous n'êtes plus qu'une grosse bonbonne collante et sucrée, vous pouvez rouler rentrer à Montréal.


Il est grand temps d'entamer sérieusement votre digestion, toujours dans la plus pure tradition québécoise avec de la danse traditionnelle. Québécoise ? Oui. Mais d'origines variées, notamment française : beaucoup se rapprochent des gigues et contredanse bretonnes.

Un calleur (prononcez "kôôôleur" avec un fort accent américain pour vous la jouer local) ou calleuse guide les personnes sur la musique d'un trio violon, flûte et guitare ou guimbarde.

Et c'est très intergénérationnel, des p'tits marmots côtoient les anciens au beau milieu de d'jeuns modernes.


Je sais pas, je trouve ça chouette. Ludique. Fédérateur.
Allez, un petit schéma pour que vous vous entraîniez secrètement dans votre salon.





Sinon, pour ceux qui suivent et pour les mordus de plan écliptique, d'orbite, de solstice... et d'équinoxe, des explications détaillées et en images ici.

xoxo

dimanche 10 avril 2011

Vu autrement

Ce we, c'était le lancement officiel de la nouvelle saison : un beau défilé de shorts, bras nus, lunettes de soleil branchées, qui s'affichent aux terrasses et balcons montréalais.


Pourtant reste un complet mystère :

mais où étaient-ils tous passés pendant l'hiver ?

Certains éléments du décor et de la rue avaient tout bonnement disparu pendant des mois : chats, joggers, motos, poussettes, pléthore de vélos...
Ils ont ressurgi et réinvesti les rues avec le redoux saisonnier.

Et hop, ça s'agite, ça se montre et ça se réchauffe sous les rayons de soleil encore un peu faiblards du printemps.



Et ces températures douces donnent une belle occasion d'observer le paysage urbain d'un œil tout neuf, avec la tribu des façades commerçantes à l'honneur. Je vous ai déjà parlé du brassage international de mon quartier. Décidément impossible de ne pas dénicher ce que vous cherchez dans le Mile End.




Ne croyez pas que tous les quartiers se ressemblent à Montréal : tenez, vendredi soir, j'ai été contrainte et forcée, par des soi-disant amis, d'aller dans un bar sur la rue Ontario Est. Un bar karaoké. Un bar karaoké avec comme nom, l'Astral 2000. L'Astral 2000, au catalogue varié, dont les chansons vont de Led Zeppelin à la Compagnie Créole, en passant par Marie Carmen (ah, "L'Aigle noir" c'est Barbara ?).

Bref, je m'égare. Et bien en face du très bizarre Astral 2000, une façade encore bien plus étrange :


Varié et bigarré mon quartier mais pas à ce point. J'avoue.
:)


mardi 5 avril 2011

Images made in Montréal

Pour aujourd'hui, pas de photos neigeuses ou artistiques, pas d'anecdotes bien senties, pas de jeux de mots recherchés. Na. Et non ! Cachez votre déception, lecteurs avides (il faut bien s'auto-congratuler parfois mmmh).
Le rythme soutenu de ces derniers temps m'en empêche.

Toutefois, pour ne pas laisser un vide abyssal s'installer, voici voilà quelques visuels montréalais qui m'ont accroché l'oeil récemment. En vrac, du site web de mon café préféré, de l'affiche événementielle, de la prévention choc et de la carte postale locale ...








Et sinon, Paris fait toujours son ciel boudeur à l'arrivée mais se rattrape le lendemain...

Quand au printemps ici au Québec, j'avoue en ce 5 avril trépigner un brin d'impatience le voir pour de bon se montrer.


@ tout bientôt pour plus et j'espère plus encore,
xoxo