jeudi 27 janvier 2011

Musique "verte"

Un peu de temps s'est écoulé depuis le dernier post mais en même temps, la recherche de boulot, ce n'est pas très riche en rebondissements. Donc je ne m'étale pas là-dessus, l'envoi de CV et de candidatures, tout le monde connaît...

Je m'accorde quand même quelques pauses rassurez-vous, avec notamment la visite du Centre des Sciences de Montréal, alter ego de la Cité des Sciences (Paris). C'est beau, ludique, innovant, interactif. On y passe des heures...


Pas mal de dispositifs sur l'environnement, décidément, c'est à la mode. Je comprends pas pourquoi, le climat va bien pourtant : il fait -4° au mois de janvier aujourd'hui à Montréal au lieu des habituels -20° de moyenne.



On va bientôt sortir les débardeurs...





Bref, donc de la sensibilisation à l'environnement disais-je, avec par exemple un jeu équipé de tables interactives où l'on s'active en équipe pour sauver la planète. Et des choix politico-écolo-économicos pas évidents. Exemple : "Dans un pays en développement, l'eau est contaminée par un microbe. Une épidémie se déclare et fait des victimes, surtout chez les enfants. Que faites-vous ?"


Pas facile, facile... Surtout que votre temps est limité.
Y'a pas forcément de bonne ou mauvaise réponse, il s'agit d'être modéré et de gérer au mieux les ressources de la planète...

Toujours côté société et environnement, un autre espace de l'expo m'a appris que la recherche travaille sur des plantes génétiquement modifiées capables de détecter des mines dans le sol : leurs feuilles changent de couleur quand elles en repèrent une...
C'est pas une bonne nouvelle ça mmmh ? "L'intelligence" humaine me laisse pantoise.


Bon, pour m'enlever la migraine avec cette histoire d'environnement, je suis allée m'en mettre plein les oreilles, avec le dispositif Reactable dans une autre salle du musée : des cubes, une table tactile, un ordinateur et des enceintes. Côté technique, je peux pas vous en dire beaucoup plus mais le tout vous transforme en maître ès djeeing, capable d'enflammer illico le dance floor et de faire passer Daft Punk pour de sombres hasbeen de bal champêtre.

Quand on maîtrise le cube, c'est vraiment le fun !



Si vous aussi, vous avez envie de faire une sérieuse concurrence à ce bon vieux David Guetta, l'application Iphone / Ipad est disponible sur l'App Store (7,99 e) :
http://itunes.apple.com/fr/app/reactable-mobile/id381127666?mt=8

C'est quand même moins drôle sans les p'tits cubes je pense.


D'autres moments culturels et musicaux à la maison, avec Lady Gaga, récemment arrivée dans ma Bibliothèque ou encore la série Glee. Ouais, pas la peine de pouffer, parmi les lecteurs(rices), je sais de source sûre que certains écoutent/regardent plus ou moins honteusement ces 2 là.

Et pour ceux qui ne connaissent pas, un petit aperçu. Quand on mélange les 2, c'est encore meilleur, voyez plutôt :





La bise !
A tout bientôt

dimanche 16 janvier 2011

On aime ça !


Un aperçu de la "campagne de conscientisation de la clientèle sur le volet comportemental" de l'équivalent RATP, la STM (Société de transport de Montréal).

Pour replacer un peu de contexte langagier, il faut savoir que les expressions "j'aime ça" ou "t'aimes ça là ?" sont des phrases courantes dans le québécois et dénuées de toute connotation.

Oui, je vous ai vu sourire...


Cest la valorisation du destinataire du message qui prime : leur précédente campagne sur la propreté, thème "ça c'est propre" montrait différentes personnes agissant avec une légende genre Aujourd’hui, Mme Dubé a fait sa part. 

Et non pas Mme Dubé, elle va raquer ses 90 $ d'amende car elle a jeté un papier par terre. Ou bien Mme Dubé est très sale, c'est maaaal. Ou encore Mme Dubé, cette con....... , a tout salopé la rue avec ses p%$z"* de papiers, bouuuuh !

Bref, je m'enflamme un peu mais moins de culpabilisation et plus d'encouragement côté communication grand public, c'est quand même moins agressif. Voire plus efficace. J'aime ça.


Et sinon, il y a eu une bonne chute de neige récemment. Et c'est plutôt cool car la vieille neige avait viré au grisouille et l'état des chaussures de tout le monde devenait préoccupant à chaque sortie dans la rue. Un problème majeur. Oui, car neige grise + sel + boue = bottes rongées avec des traces blanches et c'est moche.

Mais heureusement de la belle neige blanche, propre et craquante est tombée et on peut piétiner à loisir sans se soucier d'avoir les pieds qui ressemblent à rien. Cette question fondamentale des chaussures est donc résolue, il fallait bien le souligner.


Du coup, c'était l'occasion en ce beau dimanche frais mais ensoleillé d'aller marcher au Mont Royal, immense parc central de la ville.


C'est toujours surprenant et drôle de voir toutes ces activités d'hiver en plein centre ville : de la luge, du ski de fond, des raquettes mais aussi du footing ou encore du vélo dans la neige...
revigorant !


Evidemment, comme vous l'avez certainement constaté sur ces photos, les jeunes enfants sont toujours les mieux lotis, ces petits malins. Ils ont évidemment trouvé le meilleur plan : les fesses calées au fond d'une luge ou d'une sorte de housse montée sur patinettes, ils se font promener et c'est papa qui bosse !

Ils feraient mieux de ramasser les papiers de Mme Dubé.


xoxoxo

mercredi 12 janvier 2011

American way of life

Quelques dernières photos US, prise à San Diego et dans ses alentours...

On a beau en voir partout, aussi bien aux Etats-Unis qu'au Canada, les camions sont toujours plus gros, plus grands, plus tape-à-l'oeil que jamais.

A noter que l'expression "beau comme un camion", malgré son origine incertaine, viendrait de ces gros trucks américains...
  On a passé du temps à Laguna Beach, ville de bord de mer typique californienne, entre San Diego et Los Angeles...
 
Les villas sur la plage sont absolument sublimes et les chiens font du longboard...

Enfin, dans un des temples de l'américain Apple de San Diego... Les employés (en bleu) sont forcément plus nombreux que les clients (Steve Jobs ne nous lâche pas d'une semelle) et les adultes redeviennent des enfants...


Et donc hier soir, je prenais l'avion de retour pour Montréal... 2 h de retard à Chicago à cause de la météo, arrivée à Montréal sur les coups de 23h, rincée de ce voyage mais aussi de la soirée d'anniversaire de la veille, je dois bien l'avouer.
Mais tellement contente de réentendre ce petit accent dans l'avion...

Une fois arrivée, je commence à sortir mon habituel pipeau à la douane canadienne : "je viens pour visiter le pays". Parce que pour simplifier les choses, je préfère ne pas leur dire que j'ai fait une demande de visa sur leur territoire...
Pour info, ma demande de visa hier soir était encore en cours puisque je n'ai toujours pas reçu le dernier mail de validation, qui me délivre le permis de travail pour un an. Et ça tombait super mal puisque ce passage de frontière hier m'aurait permis de le valider.

Premier passage du bureau des douanes : l'employé insiste bien sur cette histoire de tourisme en me posant mille questions et m'invite à passer à l'immigration derrière lui. Ca y est, ça recommence !
Questions encore : vous êtes là depuis quand ? Vous visitez ?
La dame et le monsieur devant leur ordi se mettent à parler en anglais et puis "Mais vous avez demandé un permis de travail ?"
Oh oh, complètement démasquée. Oups.
Du coup, j'arrête de jouer du pipeau professionnel et commence à tout leur déballer... Et là, ils me disent qu'ils voient sur leur ordi que mon visa est validé et qu'ils peuvent me le faire ce soir. Texto, dans ces termes. "On peut vous le faire maintenant". J'ai beaucoup aimé ce petit côté artisanal et j'ai dit "Ok !"

Désormais, mon passeport est un peu plus épais d'une petite feuille avec une feuille d'érable dessus qui m'autorise à rester 1 an. A moi la recherche d'emploi, les dures semaines de travail acharné, les innombrables heures supp et les impôts !
Je ne sais pas ce qui s'est passé du côté du mail, toujours est-il que c'était plutôt une excellente nouvelle de retour, qui m'a fait afficher un espèce de sourire niais durant toute la récupération des bagages.

Blague mise à part, ce papier m'a évité un dernier moment en compagnie des douanes, explication : après tout cela, j'ai été invitée à la fouille des bagages. Super. La dame a commencé à mettre des gants et tout. Je me dis c'est un mal pour un bien, j'ai mon visa, on s'en fout, c'est l'ultime formalité, c'est elle qui va se taper mes chaussettes sales après tout..."
"Vous restez pour 30 jours ?" me demande-t-elle avant de commencer.
"Non, en fait, mon pvt vient d'être validé donc..."
Enlevage immédiat des gants.
"Ok, bonne soirée, la sortie est par ici".

Eh eh eh, un précieux sésame, ce bout de papier, je vous le dis.

vendredi 7 janvier 2011

Oh baby, baby, it's a wild world

Plutôt rare de voir des animaux sauvages en bord de mer et ce en pleine ville...
Ok, ça n'a pas de bon sens ce que je raconte non ?


Je m'explique : les phoques, les otaries, les pélicans immenses, les cormorans... tout ce petit monde (enfin les phoques sont quand même des gros tas) barbote en toute liberté sur la côté pacifique et fait partie du paysage quotidien des habitants du quartier de La Jolla au nord-ouest de San Diego. Alors évidemment, ce n'est pas comme si ils bénéficiaient de toute la quiétude souhaitable pour leur équilibre (rapport aux touristes qui braillent à 2 mètres des phoques "oooooh they're amaaazing, so cuuuuuuuuuute") mais ça demeure une liberté tout à fait honorable.








Dans un degré moindre, le Wild Animal Park, San Diego toujours : gigantesque espace où les animaux peuvent évoluer en semi-liberté (les oiseaux ont quand même des cages, bizarre) et selon la volonté financière des visiteurs, il est possible de plus ou moins s'approcher des différents animaux. Ce n'est que mon opinion, mais cette relative immensité d'espace de vie semble un minimum pour les animaux en captivité (le côté Brigitte Bardot, j'assume). Au moins ici, les éléphants n'ont pas des tocs comme dans n'importe quel zoo.

Petit regret : dommage que le personnel d'entretien et les soigneurs n'utilisent pas des Toyota Hybrid pour circuler à l'intérieur du Parc, ça serait quand même un peu plus écolo et silencieux que les gros trucks. Mais à noter un bon point : les cafèts à l'intérieur du parc ne donnent pas de couvercle plastique pour les boissons, car les gens les laissent par terre et c'est mauvais pour les animaux.

............................................................................... No comment.




Puis vient ensuite le Sea world de San Diego, un bon gros marineland géant. Certainement de très bons shows à voir là-bas, mais ce sera sans moi. Déjà que je suis déprimée quand je vois les insectes dans les terrariums alors les dauphins dans des bassins de 4 m de long....
Et puis ça me réveille des réflexions animales : quand j'ai appris qu'une orque en février dernier a noyé sa dresseuse au Seaworld de Floride, un étrange sourire s'est formé sur mon visage... J'ai un peu le même sourire lorsqu'un torero se fait piétiner... Bad bad girl Julie.

Sans transition aucune, j'ai testé le Turf Supper Club. Un chouette endroit, avec des banquettes de cafèts américaines en simili-cuir comme dans les films, où on fait soi-même griller son steack, ses brochettes, sa bavette, son filet mignon etc. Nan, vous mangez pas tout ça, vous choisissez, rôôô.
Miam. Ne pas porter son super pull en cashmire car on est soi-même rôti en sortant mais c'est un pur délice.



D'autres news west coast à suivre... See you !

lundi 3 janvier 2011

Californie, here we go !

Point de subjectivité dans le récit ci-dessous. Les faits, seulement les faits.

Tacos jeudi dernier à 4h du matin pour aller à l'aéroport. A cette heure-ci, j'ai une
conversation absolument inexistante mais suis capable de prêter une bonne oreille au
chauffeur de taxi québécois. Il me raconte ses différents jobs et ses projets futurs malgré
son âge plutôt avancé. Volubile et plutôt sympathique.
Et tellement sympathique qu'il me fait la bise une fois qu il m'a déposée à l'aéroport.

Après cela, je continue de me dire "Mais ils sont trop sympas dans ce pays, c'est fou !"

Hop hop, check-in, après la sécurité, voici la douane américaine. Comptoir 15. Je vois bien que ma file
avance moins vite que les autres. Coup d'oeil au douanier. Pas l'air bien sympathique.
Passeport. Et là, avalanche de questions. Où je vais ? Où je vis ? Ce que je deviens ? Combien de
temps je reste ? Pourquoi ? Quand je suis arrivée au Canada ? etc.

Pfff, je lui réponds dans mon plus parfait anglais de 5h du matin. Puis la question FATALE :
"Quand rentrez-vous des US ? ok, le 11. Avez-vous la preuve de votre retour ?"
Euh... comment dire, j'ai un billet électronique. Youhouuu, on est en 2011, le papier n'existe plus.
J'avoue ne pas avoir été aussi ironique et avoir avoué penaude : non, je n'ai pas la preuve de mon retour sur moi.
Et m..... Le voilà pas qu'il se lève (non pas les menottes, pas la peine capitale s'il vous plait !) et qu'il me dit
"suivez-moi, on va vérifier votre vol retour". Oh my god. Il est 5h10, le vol part à 6h. Attente, attente, attente. A 5h45, je suis présentée à un douanier moustachu et je ne sais pas pourquoi mais la moustache, ça m'inspire souvent une certaine sympathie. Bingo ! Ce douanier est vraiment cool  même si vérifier 6 caractères de réservation de billet électronique prend 3 plombes...
Du coup, une hôtesse arrive avec son talkie-walkie et me fait sentir bien coupable, en me regardant avec une moue désapprobatrice, car le vol part bientôt et je suis toujours coincée dans les vérifications. J'ai envie de lui dire que ça ne me réjouit pas plus qu'elle et qu'à cause de tout ça, j'ai même pas pu traîner  au duty-free, non mais !

Et là, je me dis "Mais ils sont vraiment trop ... dans ce pays, c'est fou " !

Ayé, enfin, 5h55, j'ai le tampon US sur mon passeport et on peut y aller. J'appréhende l'entrée dans l'avion, je me dis que tout le monde va me lancer des tomates pourries et vouloir me jeter par le hublot car j'ai retardé le vol. L'hôtesse du talkie-walkie m'escorte, elle est hyper stressée et se met à courir comme une folle dans  l'aéroport. Après le marathon, changement de rythme, je rejoins 2 autres hôtesses dans une mini voiture électrique qui fait un bon rallye dans les couloirs.
Aaah, dans l'avion enfin. Il est 6h05. Et là, point de tomates pourries, et on mettra encore 1/4 d'heure à partir.


Bon, sinon, c'est quand même hyper cool de pas ne pas porter de manteau au mois de janvier, gnark, gnark, gnark :) et le patin a glace avec les palmiers ...
Au programme depuis l'arrivée : diners, balade, brunch, marche, ciné, pot, visite... Sous le soleil californien.

J'oubliais, très heureuse année 2011 à tous, meilleurs voeux pour ce debut de nouvel an !
xxx