vendredi 11 mars 2011

Le printemps est là mais l'hiver ne le voit pas

Mi-mars et encore de belles tempêtes de neige ce mois-ci. Paraît-il que c'est la dernière...


Ce moment suspendu, ces flocons tourbillonnants, ces silhouettes fantomatiques de passants emmitouflés et ces rues où tous les bruits de la ville semblent étouffés... C'est beau.
Mais les propriétaires de voiture, eux, gémissent, pestent et trépignent. Car à chaque nouvelle chute conséquente commence le grand jeu des autos musicales.
Déjà en temps normal, bien gérer son stationnement à Montréal exige des capacités intellectuelles supérieures. Avec des panneaux du genre "interdiction de se garer icitte le mercredi, le vendredi et le dimanche, entre 10h et 10h15, si l'hydrométrie est supérieure à 70 % et si l'année est bissextile".

Mais alors quand il neige, se rajoutent les opérations de déneigement. Logique. Le personnel de la ville remplit des énormes 38 tonnes de la neige qui encombre les voies et les amène dans les limbes mystérieuses de la ville...
Donc vous devez bouger votre char en conséquence. Si vous partez à 9h de chez vous pour aller travailler en métro et qu'il n'y pas de petit panneau jaune, attention malheureux !!! Ca ne veut pas dire qu'à 10h, quelqu'un d'un peu fourbe n'en aura pas mis un, indiquant qu'il faut dégager votre voiture à 15h. Mais vu que vous reviendrez chez vous à 17h.....
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Certes, 9h-17h, c'est pas des journées très longues mais ce n'est pas le propos.

Dans ces conditions, autant prendre la voiture et partir passer le we entre amis dans un chalet hors de Montréal. C'est quand même plus drôle...

Confection d'igloo, mode d'emploi
Prenez 2 ou 3 amis-esclaves en assez bonne forme physique,
Donnez leur une pelle et beaucoup de motivation,
Laissez opérer la pédagogie de l'apprentissage par l'erreur,
Pendant ce temps, profitez-en pour faire du ski de fond par exemple, 
A votre retour, valorisez par quelques clichés.






Ce qui est fun avec le ski de fond, c'est que nul besoin d'être un pro  pour se lancer : les rails bien tracés vous guident. Et en plus, la forêt est peu fréquentée donc point de honte à tomber de façon ridicule dans une descente.
Vu le calme environnant, c'est aussi l'occasion rêvée de faire vos vocalises dans cet environnement acoustique d'exception.
Bref, vous prenez la confiance.

Et le lundi matin, c'est la pharyngite carabinée doublée de courbatures immondes.

Autant arrêter d'écrire plutôt que d’entendre ça plutôt que d’être sourd.

6 commentaires:

  1. T'aurais pu filer un pull et un anorak à ton esclave !

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  2. Ma pauvre Ju!! Je pense bien à toi ici en débardeur et claquettes... j'avoue que l'hiver et le ciel gris de Paris ne me manque pas du tout !! :)
    J'adore te lire!! Merci pour ce blog!!
    j'espère que tu vas bien ! On se parle très vite!!
    Des bisous <3

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  3. J'adore le ski de fond! Tout est si calme, si beau. ON n'est pas pressé, on profite du paysage. La voiture c'est l'enfer, à garer, à entretenir, à remplir d'essence et pis à conduire...Ils conduisent mieux qu'en France par chez toi?

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  4. N'empêche, cette tempête de neige mi-mars (ou presque) m'a bien foutu un coup au moral ! Heureusement qu'aujourd'hui il fait super beau. Je peux garder une once d'espoir... oui, un jour, les beaux jours reviennent...

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  5. Cha : tricheuse, tu pourrais rester en NZ pendant l'hiver quand même ;)
    Jo : la conduite québécoise est correcte, les bretelles, embranchements et panneaux à la sortie de la ville beaucoup moins...
    Julie (la rusée) : tu vas voir, dans un mois, tu vas les regretter ces sorties ski :)

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